C’est le premier roman que je lis de Marie Darrieussecq, et j’ai aimé le style d’écriture à la fois saccadé et ininterrompu, les paragraphes s’enchaînent, les anecdotes de la vie d’ado, tellement justes et représentatives de cette époque, et on ne peut se résoudre à interrompre la lecture.
Pourtant, le propos n’est pas si léger que peut le laisser présager le récit de 2 adolescentes en route vers l’âge adulte. Il m’a laissé un goût amer, triste au fond… La vie ne tient pas ses promesses, tellement terne et mesquine par rapport à la grandeur des rêves d’adolescence.
Est-ce une ode à l’amitié ou un grand chagrin d’amitié ? Il y a la beauté de l’amitié inconditionnelle, mais aussi la tristesse d’un rdv toujours manqué…
Le roman est très réussi, criant de vérité, mais dépeint une période et des protagonistes qui m’ont laissé un goût d’amertume et de pathétique… mon adolescence ?