avec le loup et la narration du début concernant le Fabricant de Larmes, je m’attendais à du fantastique OR pas-du-tout, ils sont tous bien humains (et perchés)
c’est malaisant, dérangeant sous tous ses aspects, et un cliché ambulant (la couleur rose et bleu des chambres attribuées à Nica et Rigel… sommes-nous encore en 2010 ?)
avis potentiellement subjectif, mais le jeu d’acteur est médiocre, trop exagéré/surinterprété à mon goût…
moyennement conquise par la VF, je vous conseillerais donc certainement de le regarder en VO, si vous tenez vraiment à vous faire votre propre avis.
la notion de CONSENTEMENT est INEXISTANTE; concerne tous les personnages sans exception, c’est scandaleux et agaçant. véhiculer (de cette façon) ce genre de comportement en 2024 c’est stop (sauf erreur de ma part, le but du film n’étant pas explicitement de le dénoncer, il y aura toujours des détraqué•es incapables de comprendre que c’est intolérable)
j’ai trop de fois tiqué sur l’attitude extrapolée à la "dark Sasuke" de Rigel, il faut cesser, c’est insupportable (j’en vois qui la romantise, ça me dépasse)
Lionel comme personnage le plus détestable; trop prévisible, révélation aucunement étonnante.
Rigen la "blessure", Nica le "pansement";
ce schéma me sort par les yeux, pour la plupart on a d’autres préoccupations qu’assurer le rôle d’une infirmière à plein temps, soyez vos propres pansements, on s’en sortira mieux lol.
surfer sur une vague musicale en insérant du Olivia Rodrigo ne rajoute aucun cachet si le film en lui même est nul (même si c’était plaisant de l’entendre)
le film est dramatique, en revanche, par pitié, la présence d’un lien amoureux ne le rend pas pour autant romantique…
d’un certain regard, le lien qui unit Nica et Rigen est touchant (néanmoins on peut protéger quelqu’un sans le rejeter ou être méchant•e hein)
les scènes intimes dans leur intensité et leur sincérité, les rendent particulièrement belles.
la métaphore du « chacun a son fabricant de larmes » est originale et intéressante;
l’hypothèse selon laquelle chacun a son âme sœur, une âme à chérir, à faire ressentir des émotions, à faire pleurer…
également une façon pas commune (mais jolie) d’avouer son amour et sa dévotion.
la colorimétrie est parfaitement adaptée, elle nous baigne sans difficultés dans l’ambiance pesante et désastreuse du scénario.
j’ai noté personnellement une petite référence à Mercredi Addams quand Nica est emmenée à l’orphelinat, ça a son effet sympathique.